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Lecture : La nuit des enfants rois
Hey Hey Hey,
Toujours dans l'optique de vider ma Pal, je vous parle aujourd'hui d'un livre qui à rimer pour moi avec "incompréhension totale". Il s'agit de "La nuit des enfants rois" de Bernard Lenteric.
- "Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d'où l'on sort ébloui. Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l'horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l'a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu'il ne soit de leur côté... Alors, s'ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois"
Le synopsis me parlait bien, tous les avis avaient l'air d'encenser ce livre. Et pourtant, ça ne l'a pas fait du tout pour moi.
Tout d'abord, l'histoire. Apparemment, ce serait un thriller. Mouais.. (ou pas). Le récit met très très longtemps à démarrer. L’événement prédit par la 4ème de couverture n'arrive pas tout de suite, ce qui m'a un peu déstabilisée. Je me suis ennuyée. A part le passage sur la fameuse agression (qui m'a mise assez mal à l'aise) et les quelques scènes de meurtre bien ficelées, il ne se passe pas grand chose. J'ai très vite été perdue entre les explications informatiques et les techniques bancaires alors que j'aurais aimé savoir comment les 7 s'étaient arrangés pour commettre ces crimes parfaits.
Concernant les personnages. Je n'ai jamais vu si peu d'humanité. Aucun n'est attachant (limite, mon perso préféré était Fozzy, l'ordinateur parlant, c'est pour vous dire). Presque tout le livre est centré sur Jimbo et sa femme Ann. J'ai trouvé ça nunuche, cette répétition de "Jimbo aime Ann, Ann aime Jimbo) (littéralement dans le texte, à plusieurs reprises) n'amère rien. Les 7 adolescents ne sont pas du tout développés (mis à part 2, et encore très vite fait). J'aurais aimé en savoir plus sur leurs liens, sur leur organisation propre.
En plus, je n'ai jamais vu des personnages prendre autant de mauvais choix (les 7 sont sensés être la crème de la crème niveau intelligence, pourquoi se mettent-ils eux-même en danger alors que toute personne normale aurait pu réfléchir et éviter de se mettre en danger et donc l'agression, pourquoi Jimbo ment, ...). Le personnage de Jimbo aurait pu être intéressant mais j'ai eu l'impression qu'il manquait des explications. Jimbo est décrit comme le mec le plus gentil du monde mais il est dit plus tard que plus jeune, il était colérique. Où l'auteur a-t-il voulu en venir ? Je me suis demandée s'il voulait faire un parallèle mais j'ai l'impression d'avoir loupé un truc.
Le style de l'auteur ne m'a pas touchée non plus. Il n'a pas réussi à me captiver.
Je me suis accrochée pour connaître la fin mais j'en suis sortie amère. Tout ça pour ça ? (spoiler: Ils ont fait leur crise d'ado, détesté le monde mais c'est bon, c'est fini, ils vont maintenant devenir de gentils adultes intelligents)
Est-ce que le livre a mal vieilli ou est-ce moi qui n'ait pas été sensible à ce roman ? C'est assez rare que je ne trouve rien de positif à un livre mais parfois, ça arrive hein.. Je ne comprends pas l'engouement que j'ai pu lire concernant ce livre...
Des bisous
Tags : la nuit des enfants rois, lecture, avis, chronique
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