• Hey hey hey

    J'ai lu "La couleur du lait" de Nell Leyshon. Et évidemment, je vous en parle !

    Un roman rustique & atypique..

    La couleur du lait

     Résumé :

      "En cette année 1831, Mary, une fille de 15 ans entame le tragique récit  de sa courte existence : un père brutal, une mère insensible et sévère,  en bref, une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset.

       Simple et franche, lucide et impitoyable, elle raconte comment, un été,  sa vie a basculé lorsqu'on l'a envoyée travailler chez le pasteur Graham,  afin de servir et tenir compagnie à son épouse, femme fragile et pleine  de douceur.

       Elle apprend avec elle la bienveillance, et découvre avec le pasteur les  richesses de la lecture et de l'écriture.. mais aussi l'obéissance,  l'avilissement et l'humiliation. Finalement, l'apprentissage prodigué ne lui  servira qu'à écrire noir sur blanc sa fatale destinée. Et son implacable  confession."

     

    La couleur du lait

     

    Mon avis :

    Tout petit livre (moins de 200 pages), ce qui m'a tout d'abord déstabilisé c'est le style et la syntaxe. Pas de majuscule, des fautes, un manque de ponctuation, une grammaire approximative. J'avoue que j'ai d'abord eu un petit stress d'avoir une très mauvaise version ebook de ce roman. Ensuite, j'ai compris (enfin après une recherche pour me rassurer) que c'était totalement voulu. L'auteure s'est délibérément effacée pour laisser la plume de son personnage nous imprégné à 100%. Le livre est écrit à la première personne. Mary a 15 ans et apprend seulement à lire et écrire depuis peu, depuis qu'elle a quitté sa ferme natale pour être engagée chez le pasteur Graham. Elle écrit dans son journal ses souvenirs, son quotidien, son histoire. Passée la surprise et après un petit moment d'adaptation, j'ai bien aimé ce côté brut et immersif

     

    L'histoire en elle-même est simple mais vraiment réaliste. J'ai eu l'impression de lire un vrai journal intime et non un roman inventé tellement le récit aurait pu être une histoire vraie. La violence d'un père, la spontanéité et l'effronterie des jeunes filles à qui aucune éducation n'a été faite, la différence entre les milieux sociaux, les relations domestiques pauvres/employeurs riches... Tout semble d'une véracité extrême.

     

    Le petit bémol est qu'à force d'être plongé dans la vie ordinaire de Mary, le roman peut souffrir de longueurs. On sait depuis le départ qu'une chose bouleversante va arriver mais elle tarde à venir. Je pense que l'écriture en "je" dans ces moments-là désert un peu le roman. Cela donne la sensation que Mary écrit pour écrire, tourne autour du pot. 

     

    Malgré tout ce réalisme, je suis mitigée. C'est difficile d'expliquer ce qu'il manque à ce roman. J'ai aimé mais je m'attendais à une fin plus forte, bien qu'elle soit horrible et fidèle au reste du roman. La vie à cette époque pour une jeune paysanne est dure et il n'est pas question de l'enjoliver. Je m'attendais un petit peu à ce déroulement (quoiqu'un élément m'a tout de même surprise). J'ai l'impression de n'avoir pas été aussi touchée que j'aurais du l'être. 

    Ce livre reste néanmoins une belle découverte. Émouvante et originale. 

     


    Des bisous


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  • Hey Hey Hey

    J'ai lu la duologie dont beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde parlait : The book & The revolution of Ivy d'Amy Engel. Qu'est-ce que j'en ai pensé ?? 

    Duologie "The Book of Ivy" & "The Revolution of Ivy"

    →The Book of Ivy : 

    "Il y a 50 ans, une guerre a éclaté et détruit le monde tel qu'on le connait. Un groupe de survivants s'est rassemblé et a formé une ville. Cependant 2 camps sont apparus avec leurs propres leaders et leurs propres convictions. Ivy Westfall est la petite fille du leader perdant. Elle vient d'avoir 16 ans et comme le veut la tradition, elle doit épouser le descendant du camp adverse. 
    Mais Ivy a une mission : tuer le garçon qui lui est destiné : Bishop, le fils du président actuel et venger sa famille."

    Bon, soyons francs, ça a l'air sympa mais pas vraiment original. Et pourtant ... J'ai eu un coup de coeur pour ce 1er tome. Je l'ai lu en une traite et j'ai eu du mal à le reposer. 

    Pour une fois, j'ai trouvé que les bases de cette nouvelle civilisation étaient bien expliquées. Sa création, les 2 camps ennemis, la victoire de Lattimer, les secrets de famille... Et surtout l'enjeu derrière l'acte d'Ivy : le renversement du régime. Enfin un livre pour jeunes qui prend le temps d'expliquer les fondements et qui ne se centre pas exclusivement sur l'histoire d'amour.

    Le personnage d'Ivy est attachant. Elle est profondément engagée envers sa famille et leur porte une vraie affection mais elle a su à travers les chapitres, se remettre en question. J'ai beaucoup aimé qu'elle ne reste pas butée sur ce qu'on lui a enseignée et qu'elle ouvre les yeux pour voir que tout n'est pas si noir ou si blanc. J'ai su m'identifier à elle et comprendre que les réflexions et choix qu'elle prend sont extrêmement durs. Elle est complètement tiraillée entre la loyauté qu'elle voue à son père et sa soeur et les éléments nouveaux qu'elle découvre, maintenant qu'elle n'est plus à 100% sous leur emprise. Bishop, lui, est évidemment comme on pouvait s'en douter : pas le monstre décrit mais le mec parfait. Je l'ai bien aimé mais s'il avait été moins lisse, il m'aurait vraiment plu. (Par contre, son prénom "Bishop", on en parle ?)

    On ne s'ennuie pas une minute. Il y a toujours de l'action et du suspense. Jusqu'à la fin, on se demande ce que va faire Ivy et si elle va réussir ce à quoi elle se prépare depuis des années. En parlant de ça, j'ai adoré la fin ! Pas de happy end. Au contraire, une situation bien bien délicate pour notre chère Ivy. On peut même dire "C'est la grosse loose". 

     

    →The revolution of Ivy (ne lisez pas si vous ne l'avez pas lu la fin du tome 1 au risque d'être spoilé)

    Pour une fois, je ne vais pas personnaliser le résumé, je le trouve très bien comme cela.
    "J'ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L'homme que j'aime. Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d'attendre que la faim et la soif et raison de moi. Ou bien qu'une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant... Mais je refuse d'abandonner. J'en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d'agir, enfin. Bishop me l'avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà e la barrière, c'est encore pire. L'hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l'eau, des vivres, un abri. D'autres condamnés avec lesquels m'allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d'avant, me venger de ceux qui m'ont trahie... ou mener, purement et simplement, la révolution ?

    Car je ne suis plus une Westfall, ni une Lattimer. Simplement Ivy. Et je suis enfin libre."

    J'avais beaucoup d'attendes pour ce tome 2. Et ça, ce n'est pas toujours une bonne chose car on n'est pas à l'abri de la déception. Malheureusement, ce 2ème tome, bien qu'il ne soit pas du tout une catastrophe, ne m'a pas séduite comme le premier.

    Pourtant, ça partait bien. On retrouve Ivy où on l'avait laissée. Totalement dans la merde. Seule et vulnérable de l'autre coté de la barrière. Il faut qu'elle se batte pour survivre et elle aura besoin de beaucoup de volonté pour tenir. Elle n'est plus personne. Elle décide d'oublier Bishop et ses souvenirs pour ne plus souffrir et tenter de survivre.

    J'ai aimé les premiers pas d'Ivy dans cet environnement hostile et les rencontres qu'elle fait (enfin, sauf une, ceux qui auront lu savent ;)) mais cette vie hors Westfall ne m'a pas emballée plus que ça. J'ai trouvé une grosse partie du livre bien trop lente, trop passive.  Il ne se passait pas grand chose. Je n'avais pas envie de connaitre la petite vie pèpère d'Ivy. 

    Autant dans le premier tome, je comprenais Ivy. Je comprenais que sa situation était complexe, qu'elle ne voulait pas trahir sa famille mais qu'en même temps elle voulait être juste, allant même jusqu'à se sacrifier. Mais dans celui-ci, je n'ai compris quasi aucun de ses choix (sa volonté de se taire, son attitude face à Bishop, sa décision de revenir,...) Bizarrement, Ivy ne semble pas regretter son choix de protéger sa famille (qui l'a manipulée depuis toujours). Bien sûr, elle est effondrée de la trahison des siens mais moi à sa place, je ne les aurais pas épargnés, j'aurais même plutôt une bonne grosse rage contre eux. Je voulais de la vengeance ! Et je n'en ai pas eue :(

    Je déplore aussi le fait que l'auteure a très peu développé ses personnages secondaires (Ash et Caleb) qui pourtant avaient un très bon potentiel. 

    Le retour à Westfall (évidemment, il y en a un) m'a plu mais pas autant que j'aurais voulu. Je m'attendais un peu à ce genre de final alors que le premier tome m'avait totalement surprise. J'ai eu l'impression que le roman ne décollait pas. C'était sympa mais il manquait vraiment quelque chose de fort, qui prenne aux tripes. Dommage...

     


     

    Que pensez-vous de cette duologie ? Des bisous !


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  • Hey hey hey

    Du 19 au 20 juin, avec le chéri, nous sommes partis en mini city-trip à Bruges. Moi, pour me relaxer après mes examens, lui, pour souffler un peu loin de son travail et nous, pour nous retrouver un peu à deux. Pourquoi Bruges ? Simplement, parce que ce n'était pas trop loin de Bruxelles (comme on n'avait que 2 jours), que bizarrement, aucun de nous n'y était déjà allé et parce qu'apparemment, c'est une ville sympa à faire en amoureux (Venise du Nord, cliché, tout ça quoi). 

    Week-end à Bruges

    Alors qu'avons-nous fait ? Tout d'abord, il faut savoir que nous sommes partis un peu à l'aventure. Nous avions réservé une chambre et j'avais très vite fait regarder ce qu'il y avait à voir mais nous n'avions pas de plan précis, on s'est laissé porter où nos pieds allaient. Dimanche, nous avons eu beaucoup de chance, il a fait superbe. Lundi par contre, de 8h jusque 19h30, il n'a fait que pleuvoir. Nous sommes partis vers 20h, juste au moment où le soleil s'est enfin décidé à apparaître (frustration..). 

    Je vais commencer par notre hôtel "Bourgoensch Hof", que je recommande vraiment. Situation PARFAITE ! Dans le centre-centre, à 1 minute de la grand-place MAIS dans une petite impasse qui donne sur les canaux. Bruges ne m'a pas parue une ville très animée (on va même dire que c'est vraiment très très calme) mais quoi qu'il en soit, c'est toujours chouette d'avoir un hôtel dans un petit havre de paix. L'accueil est très sympathique et prêt à vous rendre service. On s'est fait très très plaisir sur la chambre car nous en avions réservée une plus chère mais dont la vue donne sur les canaux. Et nous n'avons pas été déçus. La chambre est minimaliste en terme de déco mais très spacieuse, propre et cette vue... Je vous laisse juger.

    Week-end à Bruges 

     L'impasse

    Week-end à Bruges

     La vue

    Week-end à Bruges

    Le ptit dej' face aux canaux

    Week-end à Bruges

    (Vous voyez la punaise ? Ben c'était notre chambre) crédit photo

     

    Pour manger/boire un verre, je vous conseille 4 endroits :

    "De Torre" qui se situe un peu à l'écart du coin touristico-touristique mais qui donne lui aussi sur le canal. Ce n'est pas donné (en même temps, à Bruges, tout est relativement cher). Mais c'était bon et les serveurs sont adorables.

    Week-end à Bruges

    L' "Opus Latino" que je vous conseille pour boire un verre s'il faut beau. Il faut savoir où il se trouve car pour y accèder, il faut passer par une toute petite galerie (qui relie l'Eglise Saint-Sang et la Wollestraat). Nous n'y avons bu qu'un cocktail en terrasse mais il est possible d'y manger aussi.

    Week-end à Bruges

    (Cette tête quand tu penses que ton mec cadre sur les cocktails et SEULEMENT sur les cocktails)

    Week-end à Bruges

    La meilleure glacerie de Bruges (je ne les ai pas toutes testées, donc je me fierai aux commentaires) "Da Vinci Gelateria". Une ambiance très années 80. Les prix sont abordables, le choix très varié, les goûts très bons et le serveur gentil comme tout qui n'hésite pas à nous faire goûter avant de prendre un choix.

    Week-end à Bruges

    Et enfin, "The Beer Wall". Très touristique mais vraiment cool. Pour les Bruxellois(es), c'est un peu le Délirium de Bruges (bon, en un peu plus chic mais moins ambiancé haha). Ils ont toutes une selection de bières à découvrir (nous avons gouté une bière à la noix de coco, la Mongozo, très bonne !) et la déco de l'endroit est super originale ! Attention, ça ferme à 19h30.

    Week-end à Bruges Week-end à Bruges

     

    Pour les visites, nous avons, comme je l'ai déjà dit, découvert la ville en marchant selon l'instinct. J'ai trouvé Bruges très jolie mais c'est assez petit (et, je me répète, très trop calme). Le tour est très vite fait mais il permet de profiter de tout à fond. Lundi, nous voulions louer des vélos pour aller jusqu'aux moulins situés un peu à l'écart mais le temps ne l'a pas permis. Nous voulions nous rabattre sur des musées mais attention ! Ils sont presque tous fermés le lundi, c'est dommage. Ils auraient pu prévoir une tournante pour qu'ils ne ferment pas tous le même jour. Nous avons quand même fait un tour au musée de la torture. (S'il vous plait, ne nous prenez pas pour des psychopathes mais on a bien aimé hahaha). Nous avons fait le célèbre tour en bateau mais pour la calèche, on repassera (50€ le tour, faut pas déconner). Je finirai cet article par ces quelques photos de la ville. J'espère que ça vous donnera envie d'y aller faire un tour :D

     

    Week-end à Bruges

    Week-end à Bruges

    Week-end à Bruges

    Week-end à Bruges

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    Week-end à Bruges

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    Week-end à Bruges  Week-end à Bruges

     

    Week-end à Bruges

     


     

    Des bisous


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